Diaconie de la beauté

Un service pour Rendre les artistes à l’Eglise
et l’Eglise aux artistes
Déjà plusieurs centaines d’artistes se sont
rassemblés autour de la Diaconie de la Beauté
pour remettre le sens du sacré au cœur de l’art.

Nos sociétés souffrent d’un vide de beauté, de sens et de spiritualité, manque qui affecte singulièrement le monde des artistes. Dans une société individualiste, sans repères et coupée de ses racines, l’artiste est en crise de sujet, d’identité et de message.
L’art ne se suffit pas à lui-même, il n’a de raison d’être que dans l’expression d’une transcendance et d’une verticalité de l’homme croyant ou non. L’histoire de l’art occidental nous montre à quel point l’Église a contribué à la création d’un patrimoine sacré et culturel unique qui est la source de la civilisation occidentale. Le mystère de l’incarnation a révélé le visage de Dieu et les artistes en ont fait symboliquement le sujet de leurs œuvres, devenant ainsi le support naturel de l’annonce de l’Évangile.
Aujourd’hui la crise du sujet produit un art souvent narcissique et ténébreux bien que l’artiste, par don de Dieu, soit traversé par une lumière qu’il ne connaît pas. Dans ce contexte, l’enseignement de l’Église peine à être entendu.

Fruit d’une réflexion de plusieurs années entre Anne et Daniel Facérias et monseigneur Rey, évêque de Fréjus- Toulon, et suite à une rencontre en 2011 avec le cardinal Canizarès, la Diaconie de la beauté est lancée en 2012 pour rendre les artistes à la beauté et la beauté aux artistes afin qu’ils deviennent témoins de la beauté de Dieu. Dans l’Église, le terme grec diaconie signifie service.
La Diaconie est un service de la beauté, redonnant à l’artiste son rôle de médiateur entre le ciel et la terre ; un service pour les artistes, restaurant le sens du sacré jusque dans la vie quotidienne comme expression vivante de la splendeur de la vérité ; et un service pour la nouvelle évangélisation, redonnant à l’art son « sacerdoce » pour la sanctification du monde. Elle s’articule autour de cinq piliers :
prière : avec le soutien des moines et des moniales contemplatives, d’un prêtre ou d’une religieuse, la Diaconie propose de rejoindre la prière universelle de l’Église en chantant les Vêpres le jeudi soir ;
témoignage : organiser des soirées en invitant des artistes à venir témoigner de leur art et de leur engagement d’Église ;
formation : la formation à l’art sacré des artistes, des prêtres et des laïcs est une des priorités de la diaconie. Des sessions et des retraites sont proposées plusieurs fois dans l’année ;
solidarité : apporter un soutien humain, spirituel et économique aux artistes en difficulté, mettre à disposition des lieux dédiés à la création et mutualiser les moyens ;
annonce : créer des œuvres artistiques et des évènements : un festival, une exposition, un spectacle, etc. pour annoncer l’Évangile.

La diaconie s’est développée à Rome, en Terre Sainte, au Mexique, au Brésil et en France. Elle rassemble aujourd’hui de hautes figures pastorales, plusieurs communautés, un comité d’experts pour les formations et déjà plusieurs centaines d’artistes.

L’enjeu est de rendre les artistes à l’Église et l’Église aux artistes afin que l’art puisse à nouveau jouer son rôle d’éducation et de formation à la beauté et à la vérité.

à la Diaconie de la Beauté qui répond au besoin urgent de rendre les artistes à l’Eglise
et l’Eglise aux artistes.


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